Restructurations
et droit du travail
de Emmanuel Bénard, Aurélie Cormier Le Goff
Présentation
de l'éditeur
Délocalisation, fusion, absorption, externalisation, réorganisation,
OPE amicale et OPA hostile... Les restructurations sont quotidiennes
en Europe, et touchent de plus en plus de salariés et d'entreprises.
Or elles s'inscrivent dans un environnement juridique français
et communautaire particulièrement complexe.
La
loi de Cohésion Sociale a une fois encore réformé
le droit du licenciement pour motif économique le 18 janvier
2005. Celle du 31 mars 2006, relative aux OPA, a modifié la consultation
du comité d'entreprise. Et d'importants arrêts sont intervenus
(Cass. Soc., 11 janvier 2006, Sté Pages Jaunes).
Il
est donc important de connaître mais surtout de comprendre les
règles applicables à cette matière parfois qualifiée
d'un " Himalaya du droit du travail " car au-delà du
seul Droit, les enjeux humains et financiers sont considérables.
Quels principes essentiels doivent respecter les entreprises concernées
? Quels sont exactement les droits des salariés (sort du contrat
de travail, de la convention collective, des avantages en matière
de protection sociale...) ? Quels sont les nouveaux pouvoirs des partenaires
sociaux dans l'entreprise, la loi du 18 janvier 2005 voulant leur permettre
de négocier en amont et à froid des accords de gestion
prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC),
voire le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) lui-même ? À
quelles conditions des licenciements peuvent-ils être prononcés
? Quand faut-il élaborer un PSE ? Quelles procédures et
quels calendriers doivent alors être suivis ? Peut-on déroger
par accord collectif aux règles légales de consultation
du comité d'entreprise ? Comment le juge français ou communautaire
peut-il contrôler ces règles mêlant étroitement
droit du travail, droit des affaires et parfois droit boursier (CJCE,
22 novembre 2005)
Autant
de questions auxquelles cet ouvrage veut apporter aux personnes concernées
(salariés, directeurs juridiques ou des ressources humaines,
représentants du personnel, chefs J'entreprise, mais également
étudiants) des réponses très concrètes.
Car, comme souvent en droit du travail, la pratique se révèle
plus créative que le Code du même nom.