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Depardon
: Voyages
de Raymond Depardon, Michel Butel
Présentation
de l'éditeur
Depardon réussit ce prodige d'être un photographe aussi
à son aise sur quelques hectares - les photographies de la ferme
de ses parents dans la vallée de la Saône sont désormais
célèbres - que dans les grandes traversées de continents,
qui sont le sujet de ce livre. C'est que son travail, quel qu'en soit
le sujet, se fonde sur une réflexion, sur un effort de compréhension
qui nous rend soudain proches, presque familiers, les paysages et les
hommes qui les peuplent. Prostituées de Saigon, hommes voilés
du désert saharien, passants de New York, du Caire ou de La Paz,
petites filles de Somalie ou d'Afghanistan, tous ces êtres humains
sont saisis comme de l'intérieur, sans effets esthétisants,
sans anecdote, sans complaisance. Photographe et cinéaste, voyageur
et écrivain, ce sont toutes les facettes d'un exceptionnel artiste
que révèlent les images et les textes de ce livre.
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Depardon
/ Cinéma
de Raymond Depardon, Frédéric Sabouraud
Quatrième
de couverture
Journal à deux voix - Raymond Depardon et Frédéric
Sabouraud parcourent l'oeuvre du cinéaste de Tibesti Too à
La captive du désert, de Numéros, zéro à
Faits divers, et remontent à la génèse de ses films,
entre photos et propos, entre dialogues et photogrammes, à travers
le regard du critique et celui du réalisateur. Le livre assemble
encore, comme un puzzle, les témoignages des collaborateurs d'hier
et d'aujourd'hui, les écrits de certains spectateurs privilégiés,
critiques, psychanalystes, écrivains... Cet ouvrage est un travail
de mémoire, il visite le passé des films et de la vie
par un sentier qui les met côte-à-côte, en collage,
en morceaux, avec le temps pour témoin, comme soutien, comme
confirmation de cet assemblage subjectif, empirique. Raymond Depardon
est-il un photographe qui fait des films ? Assurément non, et
pourtant, de la photo au cinéma, il y a bien transmission, résonances.
Ce livre en est le témoin tant il cherche, sous la clarté
apparente des mots, ce que parfois les images nous disent.
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Désert,
un homme sans l'occident
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
C’est dans le désert tchadien, qui est comme sa deuxième
patrie, que Raymond Depardon a tourné le film Un homme sans l’Occident
(sortie en salle le 15 janvier 2003). Les photographies obtenues à
partir du négatif ne racontent pas l’histoire du film.
L’album est une oeuvre autonome, dans la lignée des livres
que Depardon a consacrés au Sahara. Les nomades et les chasseurs,
leurs chameaux et leurs chiens, les dunes, les rochers, l’oasis,
rigoureusement cadrés en noir et blanc, constituent la plus belle
approche du désert, tel qu’il est et tel qu’on le
rêve.
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Raymond
Depardon
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
Depardon occupe une place singulière dans le champ de l'image
contemporaine. Cinéaste autant que photographe il met l'image
fixe et l'image animée au service d'une écriture unique,
d'une interrogation permanente sur l'éthique, l'essence et le
rôle du reportage, qu'il s'agisse de raconter quotidiennement
New York, de témoigner de l'institution psychiatrique ou du sort
de l'enfance abandonnée.
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Errance
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
J'ai le pressentiment que quelque chose ne sera plus comme avant. C'est
peut-être là la vraie définition de l'errance, de
sa quête, avec sa solitude et sa peur. C'est le désir que
je cherchais, la pureté, la remise en cause, pour aller plus
loin, au centre des choses, pour faire le vide autour de moi. Je me
dois de me laver la tête... pour rencontrer le centre d'une nouvelle
image, ni trop humaine, ni trop contemplative, ou le moi est aspiré
par les lieux quand le lieu n'est pas spectacle, ni surtout obstacle.
Il me faut vivre cette quête qui est la mienne... Elle arrive
à un moment, ni bon ni mauvais, elle est nécessaire...
Pour être juste cette errance est forcément initiatique...
mon regard va changer... Cette quête devient la quête du
moi acceptable.
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Paris
journal
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
Avec un ciel et un sol, quelques figurants peut-être, une route,
des choses simples. Il n'y a rien d'autre à voir. Le monde n'est
pas fait de beautés exceptionnelles ni de points de vue pittoresques.
Il est tout simplement des lumières sur des entrées de
villes, des campagnes sans histoire. Je me dois de décider de
ces hasards. Au fond, c'est ça... des photographies... Raymond
Depardon
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Afriques
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
Pourquoi des Afriques ? Depuis 1960, année de ma première
rencontre avec le continent africain à l'âge de dix-huit
ans, et jusqu'à mon dernier voyage cet hiver au Harar, je n'ai
cessé de photographier l'Afrique. Mais que de lieux, de temps
différents ! Une vie toute entière ne suffirait pas à
prétendre connaître cette Afrique. Aujourd'hui, les prétextes,
les raisons de ces voyages sont oubliés.0 C'est pour cela que
j'avais envie de faire ce livre, pour rendre la liberté à
toutes ces photographies et enfin réunir toutes ces Afriques,
celles des pistes, des sourires, des famines et des guerres civiles.
Je voulais oser ces quatre cent pages de photographies sans respiration.
Je voulais étouffer devant l'immense Afrique, me trouver comme
au bord d'une route où nous serions en panne pour plusieurs jours,
envahis, à rester silencieux et à écouter. Je me
souviens de chaque lieu, de chaque temps. J'ose le désordre,
il le faut. Je réunis ces photographies prises pendant quarante-cinq
ans de voyage en Afrique.
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Paroles
prisonnières
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
Raymond Depardon a consacré deux documentaires à la justice,
après avoir, en 1980, tourné un film, Faits divers, dans
un commissariat, première approche des victimes et des prévenus
d’un côté, des policiers et des juges de l’autre.
C’est à la suite de cette longue expérience, très
importante pour lui et pour l’évolution de son travail,
comme il l’expose dans sa préface, qu’il a fait transcrire
les dialogues entre prévenus et juges enregistrés pour
Délits flagrants et pour 10e Chambre, son dernier film qui sortira
sur les écrans en mai 2004 (et qui ira probablement au festival
de Cannes). Il a gardé les textes qui l’ont touché
le plus, non parce qu’ils sont spectaculaires mais parce que,
dans leur simplicité, ils expriment le désarroi des «
sans-avenir » confrontés à l’appareil judiciaire.
Les dialogues entre prévenus et juges sont livrés brut.
Ils parlent d’eux-mêmes. Les photographies qui vont avec
ces textes sont celles, qu’au long des années, Depardon
a faites des lieux où s’exerce la justice. Pas de personnages,
ou alors des silhouettes anonymes, juste ce que voient les prévenus,
avant, pendant et après leur comparution. Prévenus et
juges face à face.
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Corse
de Jean-Noël Pancrazi, Raymond Depardon (Photographies)
Présentation
de l'éditeur
Il se compose d’un récit de Jean-Noël Pancrazi sur
la mort de son père dans une clinique d’Ajaccio puis sur
son enterrement dans un village Corse. C’est un texte poignant
et discret qui constitue la suite de Long Séjour. Les photographies
de Depardon représentent exclusivement des paysages et des monuments,
très loin des images pittoresques et habituelles. Les deux œuvres
n’ont pas de correspondance directe mais sont unies par des résonances
profondes. C’est après avoir vu les photographies de Depardon
que Pancrazi a écrit son récit. Les deux auteurs ont longuement
parlé du projet.
Le récit, extrêmement personnel, de l'écrivain n'est
pas un commentaire des images du photographe, pas plus que celle-ci
ne sont une illustration du récit. Les résonances qui
les unissent sont plus profondes et constituent une approche de la Corse
subtile, grave et singulière, où les clichés ordinaires
n'ont aucune part.
Quatrième
de couverture
Corse se compose d'un récit de Jean-Noël Pancrazi et de
photographies de Raymond Depardon. Le récit, extrêmement
personnel, de l'écrivain n'est pas un commentaire des images
du photographe, pas plus que celles-ci ne sont une illustration du récit.
Les résonances qui les unissent sont plus profondes et constituent
une approche de la Corse subtile, grave et singulière, où
les clichés ordinaires n'ont aucune part.
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La
ferme du Garet
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
Devant la porte de la cuisine, il y a toujours l'escalier de pierre
qui monte au grenier. Dans le flou de ma mémoire, j'ai l'impression
que c'est mon premier repère de la ferme. Enfant, je n'avais
le droit qu'aux premières marches. Je venais m'y asseoir. De
là, je pouvais voir l'intérieur de la cuisine ; surtout
l'été, quand la fenêtre était ouverte. Plus
tard, toutes les marches de l'escalier ont été autorisées.
Elles sont restées très longtemps un lieu de jeu et d'observation
privilégié.
Je faisais de l'acrobatie sur la rampe. C'est là que j'ai fait
mon premier saut et mon premier équilibre ! A la fin de la journée,
on pouvait s'asseoir et écouter les bruits de la ferme, des hangars,
des écuries, lorsque mon père
et les ouvriers agricoles revenaient des champs.
On pouvait aussi entendre ma mère préparer le repas du
soir, sentir les plats de la cuisine. Et, après le dîner,
on allait de nouveau jouer et sauter dans le vide. Aujourd'hui encore,
j'aime m'asseoir sur cet escalier. Est-ce la forme si parfaite de ses
pierres usées par le temps ? Leur couleur, qui change selon la
lumière, la saison ? Sous le soleil d'hiver, il y fait doux.
On y est bien protégé de la bise, ce vent qui souffle
sur la vallée de la Saône. En été, c'est
le lieu le plus chaud de la cour. Le soir, le soleil rouge vient mourir
en haut des marches.
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Tibesti
: Sahara interdit
de Henri-J Hugot, Philippe Frey, Maximilien Bruggmann (Photographies),
Raymond Depardon (Photographies), Alain Sèbe (Photographies)
Présentation
de l'éditeur
Le Tibesti est le plus imposant massif montagneux du Sahara, réputé
mais encore mystérieux, éblouissant mais longtemps interdit
ou difficile d'accès à cause de l'instabilité politique
qui y règne fréquemment. TIBESTI : SAHARA INTERDIT explore
cette région mythique et sauvage du nord du Tchad et du sud-est
de la Libye, combinant la force d'expression des images de Maximilien
Bruggmann, Raymond Depardon et Alain et Berny Sèbe et la précision
érudite du professeur Henri-Jean Hugot et de l'ethnologue et
écrivain Philippe Frey.
Usant de sensibilités complémentaires, le livre présente
le Tibesti et ses spécificités : austères et grandioses,
arides et tourmentés, ses reliefs abritent une population résistante
à toute épreuve et profondément liée par
un sentiment d'apparence clanique, les Toubous.
TIBESTI : SAHARA INTERDIT est le premier ouvrage à présenter
ensemble les parties tchadienne et libyenne de ce massif volcanique,
dépassait le découpage politique arbitraire hérité
des partages coloniaux.
Biographie
de l'auteur
Pionnier de la photographie saharienne avec l'ouvrage La Sahara avant
le désert paru en 1974 à la suite de nombreux voyages
en Afrique réalisés à partir de 1957 Maximilien
Bruggmann a découvert le Tibesti tchadien dans la décennie
qui a suivi l'indépendance du pays. Ses séjours prolongés
parmi les Toubous de Faya et de Bardaï lui ont permis de ramener
un reportage du plus haut intérêt documentaire et artistique.
Il compte à son actif plusieurs missions archéologiques
au Sahara, notamment en compagnie de Henri-Jean Hugot, ainsi qu'une
cinquantaine d'ouvrages. Son dernier livre Sahara, art rupestre est
paru en 1999.
Photographe, réalisateur et scénariste, Raymond
Depardon est aussi un amoureux du Sahara, qu'il a bord découvert
au Tchad où il réalisa plusieurs reportages pour l'agence
Gamma, dont il est l'un des fondateurs. Son long-métrage La Captive
du désert (1989), bien que tourné au Niger, retrace l'histoire
de Françoise Claustre (jouée pas Sandrine Bonnaire), prise
en otage dans le Tibesti dans les années 1970. Son dernier film
Un homme sans l'Occident (2002) évoque l'histoire de la lutte
d'un nomade saharien contre la présence française, au
début du vingtième siècle.
Photographe du désert, éditeur, Alain Sèbe a signé
une vingtaine d'ouvrages sur le Sahara qui s'attachent à traduire
sa perception du plus beau désert du monde, qu'il parcourt depuis
maintenant 38 ans. Ses travaux ont été maintes fois primés,
notamment par Kodak Allemagne, la Ville de Paris et l'Académie
Française. Berny Sèbe accompagne depuis sa naissance (1978)
son père Alain dans ses voyages et compte une vingtaine d'expériences
sahariennes. Aujourd'hui doctorant en histoire à l'Université
d'Oxford, il a dirigé l'Oxford University Expedition to Mauritania
en 2004. Alain et Berny ont longuement parcouru à deux reprises
la partie libyenne du Tibesti, en 1997 et 1999.
Le photographe suisse Hardy Böckli, né en 1942 à
Zürich, est attiré par le désert et la photographie
depuis sa jeunesse. Dès les années 1960, il s'est rendu
dans les déserts de Syrie et du Danakil en Éthiopie, puis,
en Algérie, au Maroc, en Libye, au Niger et tout spécialement
au Tchad. Les images du Tibesti présentées ici ont été
prises lors de longs voyages an 1995, 1996 et 1997.
Le professeur Henri-Jean Hugot est probablement l'une des dernières
" encyclopédies du Sahara " encore vivantes. Il étudia
d'abord l'ethnologie et la paléontologie avant de diriger pendant
deux ans le département de préhistoire saharienne du musée
du Bardo à Alger. En 1960, il participe à la mission à
la mission Berliet Ténéré-Tchad, dernière
grande expédition scientifique avec les indépendances.
De 1963 à 1969, il enseigne la préhistoire africaine à
l'Institut d'Afrique Noire de Dakar. C'est en 1970 qu'il est nommé
vice-directeur du Muséum national histoire naturelle à
Paris. Il a publié plus d'une centaine de travaux, la plupart
à caractère scientifique.
Docteur en ethnologie et voyageur saharien émérite Philippe
Frey enseigne l'anthropologie des populations sahariennes aux Universités
de Strasbourg et de Mulhouse. Il est notamment l'auteur d'une traversée
du Sahara en Solitaire, à dos de chameau, d'est en ouest. Il
évoque les péripéties de cette première
(notamment sa traversée du désert tchadien) dans son récit,
Nomade blanc, paru en 1991. Il a obtenu le prix Louis Barthou décerné
par l'Académie française, pour son roman Le chevalier
songhaï.
Le professeur Michel Brunet est le directeur de l'UMR CNRS 6046, Laboratoire
Géobiologie Biochronologie et Paléontologie humaine, de
la Faculté des Sciences de l'Université de Poitiers. Il
est actuellement rattaché à la Chaire de Paléoanthropologie
et de Préhistoire du Collège de France. Il dirige la Mission
Paléoanthropologique Franco-Tchadienne (MPFT) qui a découvert
du Toumaï, le plus ancien hominidé connu à ce jour.
Il a publié plus de deux cents articles scientifiques, notamment
six dans la revue Nature.
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J.O.
de Raymond Depardon
Présentation
de l'éditeur
L’album J.O regroupe les photographies que Raymond Depardon a
faites des athlètes et aussi de ce qui advenait autour des compétitions,
à partir des jeux de Tokyo en 1964 jusqu’à ceux
de Moscou, en 1980. Il y a donc Mexico (et les émeutes) en 1968,
Munich en 1972 ( et la prise d’otages sanglante), Montréal
en 1976, et aussi les Jeux d’hiver à Grenoble, inaugurés
par de Gaulle, et qui voient le triomphe de « King Killy »
sous les yeux de Mendès-France. Les photographies de sport sont
originales et superbes. Elles sont aussi un rappel historique, car à
l’occasion des jeux, beaucoup de l’évolution du monde
s’est manifestée, comme le souligne le texte écrit
par Depardon. L’album produit ainsi un « effet-souvenir
» très plaisant pour ceux qui ont suivi les Jeux à
la télé, qu’ils soient passionnés de sport
ou simples amateurs. Les photographies de sport d’un grand photographe
et un album souvenir.
L'auteur
vu par l'éditeur
Raymond Depardon publie au Seuil, au même office, un livre de
dialogues entre prévenus et juges, accompagnés de photographies
de l’univers carcéral, Paroles prisonnières.
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Hivers
de Raymond Depardon
Table
des matières
-
Cannes, Hôtel Martinez
- Hôtel Carlton
- Plage du Carlton
- Hôtel Martinez
- Hôtel Carlton
- Cracovie, Hôtel des Français
- Varsovie
- Cracovie
- Auschwitz
- Varsovie, Hôtel Vera
- Tombe du Père Popieluzsco
- Parc
- Cracovie
- Shanghai, Peace Hotel
- Xian
- Pékin-Langhzou, Transmongolien
- Pékin
- Shanghai
- Ouest de Langzhou
- Kandy, Sri Lanka
- Paris, Place de l'Opéra
- Place de la Bastille
- Rue des Halles
- Fontainebleau
- Près de Ville d'Avray
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La
Colline des Anges : Retour au Vietnam
de Jean-Claude Guillebaud, Raymond Depardon
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Rêve
de déserts
de Raymond Depardon, Titouan Lamazou, Fondation Cartier pour l'art contemporain
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J'avais
huit ans
de Françoise Huguier, Raymond Depardon
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|
Photographies
de personnalités politiques
de Raymond Depardon
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