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Est-ce
ainsi que les hommes vivent
de Gabriel Bauret, Boutros Boutros-Ghali, Michel Onfray, Sebastião
Salgado
Présentation
de l'éditeur
" Regardez ces photos, elles ne sont pas de vous, certes, mais
globalement elles racontent votre vie - passée, présente
et à venir. " (Michel Onfray) Les photographies révèlent
les joies, les peines, les enthousiasmes, les épreuves. Certaines
nous invitent à nous reconnaître dans les situations qu'elles
décrivent, d'autres soulignent les contrastes de société
et de cultures. Les quelque trois cents images, rassemblées ici
par Gabriel Bauret, retracent les grandes étapes de la vie, des
premières émotions de l'enfance jusqu'au moment de la
transmission. A travers les différents styles et regards, ce
livre offre également un large panorama de la photographie contemporaine.
Boutros Boutros-Ghali, Michel Onfray et Sebastião Salgado apportent,
par leurs propos, une contribution à cette fresque qui, cinquante
ans après " The Family of Man ", la légendaire
exposition inscrite, en 2004, au Registre du Monde de l'Unesco, continue
de nous interroger sur la condition humaine.
Biographie
de l'auteur
Gabriel Bauret. Commissaire d'exposition en France (Maison européenne
de la photographie, Mois de la photo à Paris, Rencontres internationales
de la photographie d'Arles....) et à l'étranger (Italie,
Espagne, Portugal, Etats-Unis, Japon), il a publié plusieurs
ouvrages dont Approches de la photographie (Nathan, 1992), Album (L'Ecole
des loisirs, 1995), Alexey Brodovitch (Assouline, 1998)
et Color Photography (Assouline, 2000). En 1995, il a organisé
la circulation au Japon de la version restaurée de l'exposition
" The Family of Man ". Il est actuellement chargé d'un
enseignement sur la photographie à l'Ecole nationale des arts
décoratifs de Paris.
Boutros Boutros-Ghali. Diplomate, juriste, universitaire, auteur de
nombreux ouvrages, il a été secrétaire général
de l'ONU de 1992 à 1996, puis de la Francophonie de 1997 à
2002.
Michet Onfray. Philosophe, universitaire (il a quitté l'Education
nationale après vingt ans d'enseignement pour créer l'Université
populaire de Caen), il a écrit une trentaine de livres célébrant
l'hédonisme, les sens et l'athéisme, dont récemment
le Traité d'athéologie, physique de la métaphysique
(Grasset, 2005).
Sebastião Salgado. Photographe brésilien, économiste
de formation, il parcourt le monde depuis plus de trente ans à
la rencontre des hommes. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont
notamment Autres Amériques (1986), Sahel, l'homme en détresse
(1986), La Main de l'homme (1993), Exodes et Enfants de l'exode (2000).
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Une
certaine grâce
de Sebastiao Salgado
Présentation
de l'éditeur
Sebastião Salgado a parcouru le monde pour fixer sur la pellicule
la dignité des silhouettes et des visages de nos frères
humains. Des mines à ciel ouvert du Brésil, où
les hommes-fourmis semblent se livrer à un labeur pharaonique,
aux grands lacs asséchés d’Afrique de l’Ouest,
où femmes et enfants décharnés n’ont plus
assez d’eau dans le corps pour pleurer, c’est le même
regard qui est à l’œuvre. Impitoyable au sens noble
: ces êtres humains, semble nous dire Salgado, ont droit à
mieux qu’à notre pitié, fût-elle charitable
et organisée.
L'auteur
vu par l'éditeur
Sebastião Salgado est l’un des photojournalistes les plus
respectés de sa profession. Il a reçu presque tous les
prix et récompenses possibles dont le prix W. Eugene Smith de
la photographie humaniste. En 1993, il publie La Main de l’homme,
un reportage monumental qui glorifie le travail manuel et offre le témoignage
d’une époque bientôt révolue. Après
Terra (1997) qui a pour sujet les paysans brésiliens dépossédés
de leurs terres, Salgado publie Exodes et Les enfants de l’Exode
(2000), deux volumes centrés sur la douleur des réfugiés
et migrants. Il vit à Paris avec sa famille, Lélia Wanick
Salgado, dirige l’agence qu’ils ont créée
en 1994, Amazonas Images.
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Sebastião
Salgado
de Sebastião Salgado, Christian Caujolle
Présentation
de l'éditeur
L'ampleur de chacun de ses travaux (La Main de l'Homme, Terra, Exodes...)
et sa vision encyclopédique de la condition humaine ont suffi
à faire sa réputation et justifient tous les prix qu'il
a reçus. Mais il y a plus. Brésilien d'origine, économiste
de formation, Sebastião Salgado n'a cessé de montrer sa
foi en l'homme, une solidarité sans faille ni mièvrerie
devant la douleur, une compétence dans l'analyse des situations
extrêmes, une farouche énergie, enfin, pour affirmer ce
qu'il est, un photographe humaniste.
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La
Main de l'homme
de Sebastião Salgado
Présentation
de l'éditeur
Sebastião Salgado s'est incontestablement imposé, ces
dernières années, comme un des plus grands photographes
contemporains. Cet infatigable témoin porte un regard sur le
monde dont le réalisme n'exclut pas la grandeur, pour lequel
la détresse n'exclut pas la beauté. Sebastião Salgado
a décidé d'anoblir l'homm
et si, dans cette quête, il porte son objectif sur les plus démunis,
c'est pour montrer qu'à travers les situations les plus extrêmes
comme la famine ou les plus dures comme le travail forcené, l'homme
reste grand
Depuis 1986, Sebastião Salgado s'est concentré sur le
monde des travailleurs, construisant une véritable épopée
dans laquelle hommes et femmes accomplissent, au prix d'énormes
souffrances physiques, un effort surhumain. Pour La Main de l'homme,
Sebastião Salgado s'est rendu au Brésil, dans des plantations
de canne, où les hommes sont traités comme des esclaves
sur des terres qui leur appartenaient autrefois. Il est allé
à la Réunion, l'île du parfum où les Français
aux pieds nus fournissent un énorme effort pour ramener une infime
production d'essences pures. Il a vu aussi les moissonneuses de la mer
cueillir des mollusques-plantes au fond de l'eau, des hommes, asphyxiés
par la chaleur et l'humidité, ramasser les graines de cacao.
Et devant l'objectif de Sebastião Salgado, les sidérurgies
d'acier ressemblent à des cathédrales de fer et les travailleurs
à des dieux immenses
En montrant combien la tâche de ces hommes et de ces femmes est
difficile, le photographe leur redonne leur dignité. Ces 346
photos sont non seulement le témoignage d'une époque bientôt
révolue, mais aussi la glorification du travail manuel, symbole
d'un univers en voie de disparition
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Les
Enfants de l'exode
de Sebastião Salgado
Présentation
de l'éditeur
Au moment de crises graves, de conflits politiques, de guerres ou de
catastrophes naturelles, les enfants sont toujours les principales victimes.
Victimes de la famine ou de la maladie parce qu'ils sont plus faibles,
plus vulnérables car incapables de comprendre pourquoi, soudainement,
le voisin est devenu un ennemi, pourquoi ils sont obligés de
quitter leur foyer, pourquoi ils se retrouvent entassés dans
un camp de réfugiés, pourquoi encore ils marchent des
jours durant sur la route vers des lieux inconnus. Pourtant, malgré
les circonstances, ils débordent de vitalité, s'enthousiasment
encore, deviennent excités devant un appareil photo, en Asie
comme en Amérique du Sud, au Kosovo comme en Afghanistan ou en
Angola. À travers quatre-vingt-dix portraits en noir et blanc,
parallèlement à son ouvrage photographique Exodes, consacré
aux déplacements des populations dans le monde, Sebastião
Salgado rend hommage à ces enfants de l'exode, complices, souriants
devant l'objectif, insouciants ou perplexes, mais définitivement
marqués, qui racontent naturellement leur histoire de gosses
devenus trop tôt adultes
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Serra
Pelada
de Sebastiao Salgado
Description
La Serra Pelada est une mine à ciel ouvert, située dans
l'Etat de Para au Brésil, aujourd'hui fermée. Au plus
fort de l'activité, 50 000 garimperos remontaient inlassablement
des sacs de boue de 50 kg, dans l'hypothétique espoir qu'un de
ces sacs renfermerait de l'or. Reporter planétaire du labeur
humain, Sebastião Salgado, brésilien lui-même, fit
connaître dans le monde entier la condition effroyable de ces
" hommes-termites ". Il impose une fois de plus la force du
témoignage photographique comme source de transformation du réel.
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L'Éradication
de la polio
de Sebastiao Salgado, Kofi Annan (Préface)
Présentation
de l'éditeur
Aujourd’hui, près de 20 millions de personnes sont handicapées
par la poliomyélite, un virus paralysant. Mais bientôt,
personne ne connaîtra plus jamais un tel sort. Depuis sa création
en 1988, l’éradication de la polio a permis de réduire
le nombre de nouveaux cas de 350 000 à moins de 500 en 2001.
C’est en Somalie, au début de l’année 2001,
que le photographe Sebastiao Salgado a commencé à documenter
l’initiative mondiale d’éradication de la polio.
Au cours de l’année, il s’est fait le témoin
de vastes campagnes de vaccination menées en Somalie, au Soudan,
en Inde, en République démocratique du Congo et au Pakistan.
Un reportage photo complété par quelque dix textes de
journalistes, médecins et témoins. Aujourd’hui photo-journaliste
mondialement reconnu, Sebastiao Salgado a fait des études d’économie
avant de découvrir la photographie en 1973. De 1986 à
1992, il a conduit un important projet sur le travail manuel qui aboutit
à La main de l’homme et a publié en 2000 Exodes
et Enfants de l’exode.
2500 ex. pré-achetés par Adventis Pasteur + 2500 exemplaires
pré-achetés par le Rotary
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