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Islande
: Le sublime et l'imaginaire
de Patrick Desgraupes, Einar-Mar Jonsson, Guillaume Cannat
Présentation
de l'éditeur
Terre de glace et de feu, île de paradoxes, l'Islande ne cesse d'étonner
et d'envoûter toute personne qui s'intéresse, de près
ou de loin, à cette contrée mystérieuse. Ce bout
de terre, le plus jeune du globe géologiquement, ne cesse de se
déformer. Glaciers et volcans y cohabitent dans une étrange
harmonie, ponctuée par de fréquentes irruptions. Les nombreux
glaciers impressionnent par leur taille, tel le Vatnajökull, le plus
grand d'Europe, ou par leur histoire, tel le Snaefellsjökull, que
Jules Verne utilisa comme point de départ pour son Voyage au centre
de la Terre. Au milieu d'une nature en pleine effervescence, baignée
d'odeurs de soufre, où résonne le bruit inquiétant
des clapotis, Patrick Desgraupes a touché du doigt l'origine du
monde, fixant des paysages dantesques : champs de solfatares, marmites
géantes de boue en ébullition, montagnes colorées
de dépôts sublimés jaunes, orange, verts, blancs ou
roses. Les conditions climatiques extrêmes, les longues heures de
marche nécessaires pour atteindre certains sites, le caractère
désertique de cette terre, les lumières changeant au gré
des saisons qui modifient encore des éléments en perpétuel
mouvement se reflètent dans des clichés aux couleurs irréelles,
semblant saisir au même moment l'enfer et le paradis.
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Islande
de Christine Masson, Ragnar-T Sigurdsson
Présentation
de l'éditeur
Etonnante Islande. Etonnants plus encore les Islandais. Ces 280 000 descendants
directs des Vikings, furieusement accrochés à leur terre
en gésine permanente. D'aucuns se seraient lassés de ce
pays situé au nord de l'Atlantique Nord, à la limite du
Cercle Polaire, en proie à un volcanisme follement actif, à
cheval sur la faille qui sépare et éloigne inexorablement
l'Eurasie des Amériques, théâtre de l'affrontement
des flux atmosphériques subtropicaux et arctiques. Pas les Islandais
! La nature tient une place essentielle dans leur esprit. A la moindre
occasion, et surtout durant les si brèves semaines d'été,
ce peuple devenu très urbain part se ressourcer au contact de cette
terre rude qui, entre deux glaciers, un désert de sable noir et
un volcan
coiffé de neiges éternelles, sait aussi se faire tendre
et souriante avec ses villages de maisons de poupées aux toits
rouges et ses prés où pâturent de charmants chevaux
aux yeux doux.
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